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Rachat de Google Chrome : OpenAI et Perplexity se disputent le navigateur le plus utilisé

Rachat Google Chrome

Depuis plusieurs mois, Google est dans la ligne de mire des autorités américaines. Accusé de pratiques anticoncurrentielles, le géant du web fait face à un procès historique qui pourrait profondément bouleverser l’équilibre numérique mondial. Parmi les mesures envisagées : la vente forcée de Google Chrome, le navigateur le plus utilisé au monde avec plus de 60 % de parts de marché.

Cette perspective a immédiatement suscité l’intérêt de plusieurs acteurs technologiques majeurs. OpenAI, déjà omniprésente dans l’écosystème de l’intelligence artificielle avec ChatGPT, s’est rapidement positionnée comme acheteuse potentielle. Peu de temps après, Perplexity.ai, la startup dirigée par Aravind Srinivas, a elle aussi fait part de son ambition d’acquérir Chrome si une vente était imposée.

Au cœur de cette bataille, bien plus qu’un simple navigateur : le contrôle de l’accès au web, la maîtrise des données de navigation, et la capacité à y intégrer des assistants IA capables de transformer notre manière de naviguer.

Pourquoi Google pourrait être contraint de vendre Chrome ?

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Le procès antitrust opposant Google au Département de la Justice (DoJ) américain, dont le verdict est tombé en août 2024, s’inscrit dans une volonté plus large de limiter l’influence des Big Tech sur les infrastructures numériques essentielles. Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne, notamment en signant des accords exclusifs avec des fabricants de smartphones comme Samsung et Motorola pour imposer Google Search comme moteur par défaut.

Or, Chrome est bien plus qu’un simple navigateur : c’est une porte d’entrée stratégique vers l’ensemble des services de Google, y compris la recherche, la publicité ciblée et les produits liés à l’intelligence artificielle comme Gemini. Le DoJ considère donc que le lien entre Chrome et Google Search renforce un monopole nuisible à la concurrence.

L’une des options sur la table serait donc la séparation de Chrome du reste des activités de Google, ce qui ouvrirait la voie à une revente — et potentiellement à une nouvelle ère pour la navigation web, dominée cette fois par l’IA générative. La juge présidant l’affaire a récemment précisé que Google pourrait être contraint de vendre Chrome à une autre entreprise, une décision qui a déclenché l’intérêt immédiat des acteurs de l’IA.

OpenAI et le navigateur Chrome : vers un Chrome boosté par ChatGPT ?

OpenAI ne cache plus ses ambitions : après avoir révolutionné l’interaction homme-machine avec ChatGPT, l’entreprise souhaite étendre sa présence jusqu’au cœur même du web. Et quoi de mieux que Google Chrome, le navigateur le plus utilisé au monde, pour concrétiser cette vision ?

Dès 2023, OpenAI avait déjà tenté d’accéder à l’API de recherche de Google, dans le but d’intégrer des résultats plus pertinents dans ChatGPT. Comme l’a révélé Nick Turley, responsable produit pour ChatGPT, lors d’une récente audience, la société souhaitait obtenir une licence pour l’API de Google afin d’améliorer son service. Face au refus de Google, qui a invoqué des préoccupations liées au partage d’accès avec des concurrents, l’entreprise s’est appuyée sur Bing de Microsoft, mais reste tributaire de cette dépendance.

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Turley a également admis que ChatGPT était encore « à des années » de pouvoir construire son propre système de recherche capable de gérer la majorité des requêtes. Acquérir Chrome représenterait donc un levier stratégique majeur : l’IA serait directement intégrée à la navigation, avec des fonctionnalités intelligentes, prédictives et interactives.

On imagine déjà un « Chrome propulsé par ChatGPT », proposant des résumés de pages web, des réponses contextuelles, des suggestions dynamiques ou encore une assistance vocale personnalisée. Une vision qui rappelle fortement Microsoft Edge et son Copilot IA, mais à l’échelle mondiale, avec une infrastructure beaucoup plus importante.

Avec Chrome sous son aile, OpenAI disposerait d’un canal direct vers des centaines de millions d’utilisateurs, une arme redoutable pour imposer ses modèles d’intelligence artificielle dans la vie numérique quotidienne. Cette intégration pourrait aussi permettre à l’entreprise de recueillir davantage de données d’usage pour améliorer ses modèles d’IA, renforçant ainsi sa position dominante face à des concurrents comme Google Gemini ou Anthropic Claude.

Perplexity veut aussi Chrome : une approche différente mais ambitieuse

Perplexity.ai, fondée par Aravind Srinivas (ancien chercheur d’OpenAI), s’est elle aussi positionnée comme candidate au rachat de Google Chrome. Moins connue du grand public, cette startup monte en puissance dans le domaine de la recherche web augmentée par l’IA. Contrairement à OpenAI, qui mise sur une interface conversationnelle généraliste, Perplexity se concentre sur une expérience de recherche plus directe, factuelle et documentée.

Lors de son audition au procès Google vs DoJ, Dmitry Shevelenko, directeur commercial de Perplexity, a été interrogé sur la capacité d’une entreprise autre que Google à gérer un navigateur à l’échelle de Chrome sans compromettre la qualité ou augmenter les coûts. Sa réponse a été directe et confiante : « Je pense que nous pourrions le faire » (Source : TheVerge). Cette affirmation révèle l’ambition de l’entreprise d’offrir une alternative crédible aux géants actuels, avec un navigateur IA respectant davantage la transparence algorithmique.

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Un Chrome sous Perplexity pourrait ainsi intégrer des outils d’extraction de connaissances contextuelles, une recherche en langage naturel, et des fonctions explicatives embarquées, le tout dans un écosystème plus léger, plus éthique et potentiellement open source. Une proposition qui tranche avec l’approche plus massive et intégrée d’OpenAI.

L’intérêt de Perplexity pour Chrome intervient alors que la startup connaît des difficultés, plus précisément des limitations, avec son fournisseur actuel de moteur de recherche (Bing de Microsoft). L’acquisition de Chrome pourrait donc représenter une opportunité stratégique pour Perplexity de gagner en indépendance, d’améliorer la qualité des résultats et d’accélérer son développement dans le domaine de la recherche web augmentée par l’IA.

Que deviendrait Chromium si Google vend Chrome ?

Ce que beaucoup ignorent, c’est que Google Chrome repose sur un socle open source baptisé Chromium. Ce projet, lancé par Google, sert de base à de nombreux navigateurs tiers comme Microsoft Edge, Brave, Opera ou encore Arc. Si Chrome devait être vendu, le sort de Chromium serait intimement lié à celui de son cousin propriétaire.

Google a d’ailleurs explicitement averti que céder Chrome signifierait également transférer la gouvernance de Chromium. Ce changement pourrait bouleverser tout l’écosystème des navigateurs. En effet, un nouveau propriétaire pourrait décider de modifier les conditions d’accès, fermer certaines fonctionnalités, voire faire payer l’utilisation du code. Cela menacerait la viabilité de nombreux navigateurs alternatifs aujourd’hui gratuits et qui dépendent du moteur Chromium pour fonctionner.

Autre risque majeur : que l’entretien de Chromium ne soit plus assuré au même niveau de qualité, ce qui poserait un sérieux problème de sécurité, compatibilité et innovation pour les projets qui en dépendent. L’infrastructure numérique que représente Chromium est tellement fondamentale au web moderne que sa maintenance insuffisante pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble de l’expérience internet pour des millions d’utilisateurs.

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La gouvernance de Chromium, bien qu’open source, reste donc hautement stratégique. Sa gestion future pourrait déterminer l’ouverture ou la fermeture du web dans les années à venir, selon qu’elle reste neutre ou soit exploitée à des fins commerciales. Cette dimension ajoute une complexité supplémentaire à l’équation du rachat de Chrome, et soulève des questions fondamentales sur la souveraineté numérique et l’architecture du web.

Quels sont les enjeux économiques et stratégiques d’un tel rachat ?

Le rachat potentiel de Google Chrome par OpenAI ou Perplexity.ai ne se résume pas à une simple transaction technologique. Il s’agit d’un mouvement stratégique majeur dans la guerre d’influence qui se joue entre les géants de l’intelligence artificielle et les plateformes web dominantes.

Chrome représente bien plus qu’un navigateur : c’est un vecteur d’accès quotidien aux services en ligne, à la publicité numérique, aux données de navigation et aux comportements utilisateurs. Avec plus de 3,5 milliards d’utilisateurs dans le monde, le posséder, c’est avoir un pouvoir immense sur l’expérience web mondiale et sur la manière dont les gens accèdent à l’information.

Pour OpenAI, intégrer ChatGPT dans Chrome permettrait non seulement d’accélérer l’adoption de son assistant IA, mais aussi de contrôler un canal d’interaction directe avec des centaines de millions d’internautes. Cela renforcerait considérablement sa position face à Google, Microsoft et Meta dans la course à l’IA générative. De plus, cela porterait un coup sévère à Google Gemini, l’assistant IA de Google qui perdrait son canal de distribution privilégié.

De son côté, Perplexity vise une alternative plus transparente mais tout aussi stratégique. En prenant les rênes de Chrome, la startup pourrait imposer sa vision d’une recherche assistée par l’IA, plus éthique, ouverte et décentralisée. Cette approche pourrait séduire les utilisateurs préoccupés par la concentration du pouvoir numérique entre les mains de quelques géants.

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Au-delà de la technologie, ce rachat influencerait donc l’architecture même du web, en redistribuant les cartes entre moteurs de recherche, plateformes publicitaires, IA générative et navigateurs. Il pourrait également avoir un impact significatif sur les algorithmes de recommandation et la publicité contextuelle basée sur l’IA, redessinant ainsi tout le paysage de l’économie numérique.

Peut-on faire confiance à une IA pour gérer un navigateur web ?

Confier un navigateur à une entreprise centrée sur l’intelligence artificielle soulève une question cruciale de confiance. Car un navigateur, c’est bien plus qu’un simple outil : c’est la passerelle entre l’utilisateur et le web, un lieu où transitent données sensibles, habitudes de navigation, recherches personnelles et professionnelles.

Si une IA prend le contrôle de cette interface, elle pourrait filtrer les contenus, prioriser certaines sources, ou personnaliser l’expérience au point de brouiller la frontière entre information et prédiction algorithmique. Cela pose des enjeux majeurs : transparence, biais, sécurité, et surtout liberté de choix pour l’utilisateur final.

Les assistants IA intégrés dans le navigateur (comme Copilot chez Microsoft Edge) peuvent améliorer l’efficacité, mais risquent aussi de standardiser la pensée, d’influencer les décisions et de renforcer la dépendance aux plateformes fermées. La surveillance algorithmique inhérente à ces systèmes soulève également des préoccupations légitimes concernant la vie privée en ligne.

L’exemple récent des difficultés rencontrées par OpenAI avec son fournisseur de recherche actuel illustre bien la problématique : dépendre d’une entreprise pour accéder à l’information crée une vulnérabilité. Dans le cas d’un navigateur contrôlé par une IA, cette dépendance serait encore plus critique, car elle toucherait à la source même de notre accès à l’information.

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La question devient alors : voulons-nous d’un web guidé par des intelligences artificielles ? Ou devons-nous exiger des garanties de neutralité, d’auditabilité et d’indépendance face à cette nouvelle ère de navigation intelligente ? Ce débat dépasse les considérations purement techniques pour toucher à des enjeux fondamentaux de société, de démocratie et d’autonomie individuelle.

Ce que cela pourrait changer pour les utilisateurs

Pour les internautes, un Chrome racheté par OpenAI ou Perplexity pourrait transformer en profondeur l’expérience de navigation. Imaginez un navigateur qui anticipe vos recherches, résume les pages visitées, suggère des actions contextuelles, voire répond à vos questions sans quitter l’onglet actuel.

Sur le papier, l’idée séduit : gain de temps, confort d’usage, personnalisation intelligente. Un tel navigateur pourrait, par exemple, détecter automatiquement lorsque vous lisez un article complexe et vous proposer des explications sur certains termes techniques, ou suggérer des sources complémentaires pertinentes. Il pourrait également faciliter les comparaisons entre produits lors d’achats en ligne, ou simplifier la recherche d’informations spécifiques dans des documents volumineux.

Mais dans les faits, cela pourrait aussi entraîner une dépendance accrue à l’IA, une surveillance algorithmique constante, et une perte de contrôle sur les contenus consultés. La vie privée en ligne deviendrait encore plus difficile à préserver, avec des algorithmes analysant en temps réel chaque interaction avec le web.

La publicité ciblée pourrait devenir encore plus intrusive, alimentée par une compréhension fine de vos intentions. Là où Google utilise déjà des données de navigation pour cibler la publicité, un système IA pourrait aller beaucoup plus loin en analysant le contexte complet de votre navigation, vos réactions, et même vos hésitations. L’utilisateur serait alors à la fois acteur et produit du système.

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Entre assistant numérique bienveillant et filtre invisible du web, le navigateur IA soulève une question essentielle : quelle place voulons-nous accorder à l’automatisation dans notre navigation quotidienne ? Et surtout, sommes-nous prêts à sacrifier une partie de notre autonomie en échange d’une expérience plus fluide et personnalisée ?

Implications pour l’écosystème des navigateurs web

L’entrée d’acteurs majeurs de l’IA comme OpenAI ou Perplexity dans le domaine des navigateurs web pourrait provoquer une onde de choc dans tout l’écosystème. Des navigateurs alternatifs comme Brave, Firefox, Vivaldi ou Arc pourraient se retrouver face à un dilemme : suivre la tendance de l’IA intégrée ou, au contraire, se positionner comme les défenseurs d’une navigation plus traditionnelle; plus libre et respectueuse de la vie privée.

Si Chromium passait sous le contrôle d’OpenAI ou de Perplexity, les navigateurs qui en dépendent (Edge, Brave, Opera, Vivaldi, Arc) seraient directement impactés. Ils pourraient devoir migrer vers d’autres moteurs comme Gecko (Mozilla) ou WebKit (Apple), ou négocier de nouveaux accords avec le propriétaire de Chromium. Cette situation pourrait paradoxalement renforcer Firefox, seul navigateur majeur à utiliser un moteur indépendant de Google ou Apple.

Par ailleurs, le démantèlement de Google pourrait aussi avoir des répercussions sur le modèle économique de nombreux navigateurs, qui dépendent souvent des revenus générés par le partenariat avec les moteurs de recherche par défaut. Si Google est contraint de cesser ces accords exclusifs, comme le souhaite le DoJ, c’est tout un pan de l’économie du web qui devra se réinventer.

Face à ces bouleversements, les utilisateurs pourraient être tentés de diversifier leurs outils de navigation, utilisant différents navigateurs selon leurs besoins : un pour la productivité augmentée par l’IA, un autre pour la confidentialité, un troisième pour des usages spécifiques. Cette fragmentation pourrait paradoxalement favoriser un web plus diversifié et moins centralisé.

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FAQ – Rachat de Chrome et navigateurs IA

Chrome va-t-il vraiment être vendu ?

Pas encore définitivement décidé. Tout dépend des suites du procès antitrust contre Google, qui a perdu en août 2024. La juge a mentionné la vente de Chrome comme une option sérieuse, mais d’autres remèdes pourraient être envisagés.

Qu’est-ce que Chromium exactement ?

C’est le projet open source sur lequel repose Google Chrome. Il fournit le moteur de rendu (Blink) et le moteur JavaScript (V8) utilisés par Chrome, mais aussi par Microsoft Edge, Brave, Opera, Vivaldi et Arc. Son transfert à un nouveau propriétaire affecterait tout cet écosystème.

Qui est Perplexity.ai ?

Une startup fondée par Aravind Srinivas, ancien chercheur d’OpenAI. Elle développe un moteur de recherche basé sur l’IA qui se distingue par sa capacité à fournir des réponses documentées et vérifiables, avec des sources clairement identifiées.

Un navigateur IA, ça fonctionne comment ?

C’est un navigateur intégrant une intelligence artificielle qui analyse en temps réel le contenu consulté pour assister l’utilisateur : résumés automatiques, recherches contextuelles, suggestions personnalisées, réponses à des questions posées en langage naturel.

Chrome sous IA serait-il payant ?

Rien n’est certain, mais le modèle économique pourrait évoluer. OpenAI ou Perplexity pourraient proposer une version gratuite avec fonctionnalités limitées et une version premium avec assistanat IA avancé, comme le fait déjà Microsoft avec Copilot.

Quelles alternatives à Chrome existent ?

Firefox (Mozilla), Safari (Apple), Brave, Arc, Opera, Vivaldi : tous misent sur des arguments différenciants comme la confidentialité, l’innovation ou l’ergonomie. Firefox est le seul à utiliser un moteur de rendu totalement indépendant de Google.

L’IA dans un navigateur menace-t-elle ma vie privée ?

Potentiellement oui. Pour être pertinente, l’IA doit analyser votre navigation, vos recherches et vos comportements. Tout dépendra des garanties offertes par le navigateur : traitement local des données, options de confidentialité, transparence des algorithmes.

Conclusion – Un Chrome sous IA : progrès ou prise de contrôle ?

Le possible rachat de Google Chrome par OpenAI ou Perplexity marque un tournant stratégique pour l’avenir du web. Ce qui se joue, ce n’est pas seulement la propriété d’un navigateur, mais le contrôle de notre accès à l’information, de notre navigation et de nos données.

Si l’intégration de l’IA générative dans les navigateurs promet des usages plus fluides et intelligents, elle soulève aussi des questions majeures sur la neutralité du web, la concentration du pouvoir technologique et notre capacité à garder la main sur nos outils numériques.

La guerre des navigateurs qui se profile, avec l’IA comme nouveau champ de bataille, pourrait redesigner profondément notre rapport au numérique. Entre innovation et préservation de notre autonomie, l’équilibre sera délicat à trouver. Reste à voir qui, d’OpenAI, de Perplexity, ou peut-être d’un autre acteur encore, saura proposer la vision la plus convaincante pour l’avenir de notre navigation en ligne.


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