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Faut-il utiliser le DLSS dans les jeux compétitifs ?

Faut-il utiliser le DLSS dans les jeux compétitifs

Le DLSS (Deep Learning Super Sampling) est devenu un incontournable pour les joueurs cherchant à optimiser leurs performances graphiques. Mais dans le cadre des jeux compétitifs, où chaque milliseconde compte, est-il vraiment pertinent ?

Si vous êtes un joueur de FPS ou de Battle Royale, vous vous êtes sûrement demandé si activer le DLSS était un atout ou une source de problèmes. Explorons ensemble cette question en prenant en compte les différentes évolutions de la technologie, du DLSS 1.0 au tout récent DLSS 4.


Qu’est-ce que le DLSS et pourquoi est-il si populaire ?

Le DLSS est une technologie de rendu basée sur l’intelligence artificielle développée par Nvidia. Son principe est simple : rendre une image en basse résolution pour améliorer les performances, puis utiliser l’IA pour « upscaler » cette image avec une qualité proche de la résolution native. Résultat ? Des FPS augmentés sans (trop) compromettre la qualité visuelle.

Évolutions du DLSS :

  • DLSS 1.0 : Une première version prometteuse mais imparfaite, souvent critiquée pour ses artefacts visuels et un effet flou.
  • DLSS 2.0 : Une avancée majeure, avec des améliorations nettes en termes de clarté d’image et de gestion des artefacts.
  • DLSS 3 (Frame Generation) : Introduction de la génération de frames supplémentaires via l’IA, idéale pour augmenter les FPS mais parfois problématique pour la latence.
  • DLSS 4 (Multi Frame Generation) : Une multiplication encore plus importante des FPS grâce à l’ajout de trois frames pour chaque frame traditionnel, mais des questions persistent sur son impact dans les jeux compétitifs.
DLSS 4 Multi Frame Generation

Pour en savoir plus : DLSS 4 vs DLSS 3 : quelle différence entre Frame Generation et Multi Frame Generation ?


Le DLSS dans les jeux compétitifs : un atout ou un handicap ?

Les jeux compétitifs comme Valorant, CS:GO, Call Of Duty ou encore Apex Legends nécessitent une réactivité optimale. Toute technologie augmentant la latence ou introduisant des problèmes visuels peut directement affecter vos performances. Examinons les avantages et les inconvénients du DLSS dans ce contexte.

Avantages du DLSS dans les jeux compétitifs

  1. Boost de FPS :
    • En réduisant la charge sur le GPU, le DLSS peut offrir des FPS significativement plus élevés. Dans des jeux compétitifs, cela peut garantir une fluidité accrue, particulièrement en 1440p ou 4K.
    • Un framerate élevé améliore la perception visuelle et peut faciliter la visée.
  2. Optimisation pour les cartes graphiques récentes :
    • Avec des cartes comme les RTX 40 ou RTX 50, le DLSS est conçu pour maximiser les performances sans nécessiter un investissement massif dans un matériel haut de gamme.
  3. Réduction de la charge CPU dans certains cas :
    • Les technologies comme Frame Generation (DLSS 3 et 4) peuvent soulager le processeur dans des jeux gourmands en calcul.

Problèmes rencontrés avec le DLSS dans les jeux compétitifs

  1. Latence introduite par la Frame Generation (DLSS 3 et 4) :
    • Bien que DLSS 3 et DLSS 4 augmentent les FPS, ils introduisent une latence supplémentaire, car les frames générés ne sont pas calculés en temps réel mais prédits par l’IA.
    • Cela peut poser problème dans les jeux où chaque milliseconde est cruciale, notamment pour la visée ou le timing précis.
  2. Ghosting et artefacts visuels :
    • Le ghosting (traînées visuelles derrière les objets en mouvement) est un effet secondaire du DLSS, particulièrement visible dans les scènes rapides.
    • Bien que les modèles Transformer de DLSS 4 réduisent ce problème, il reste présent dans certains cas, ce qui peut gêner la visibilité d’un adversaire ou d’un objet en mouvement.
  3. Fiabilité variable selon les jeux :
    • Tous les jeux ne sont pas optimisés pour le DLSS. Dans certains titres compétitifs, activer cette technologie peut entraîner une perte de clarté, compromettant ainsi votre expérience.
  4. Risque de désynchronisation CPU/GPU :
    • Dans les situations où la charge GPU est faible mais le CPU est saturé (par exemple, dans des jeux limités par le processeur), le DLSS peut causer une désynchronisation, augmentant le délai entre l’action et son affichage.

Alors, faut-il utiliser le DLSS dans les jeux compétitifs ?

Quand utiliser le DLSS :

  • Jeux gourmands et non limités par la latence :
    • Si votre GPU est le goulot d’étranglement (résolutions élevées, réglages graphiques ultra), activer le DLSS peut être bénéfique.
  • Résolutions supérieures à 1080p :
    • En 1440p ou 4K, le gain en fluidité peut compenser les éventuelles pertes de qualité ou de réactivité.
  • Titres compatibles et optimisés :
    • Des jeux comme Cyberpunk 2077 ou Fortnite tirent pleinement parti du DLSS sans affecter négativement la jouabilité.

Quand éviter le DLSS :

  • Jeux compétitifs où la latence est critique :
    • Dans des titres comme CS:GO ou Valorant, éviter la Frame Generation (DLSS 3 et 4) est recommandé pour ne pas introduire de retard dans les interactions.
  • Si vous jouez en 1080p :
    • À cette résolution, l’impact du DLSS est moindre, et les artefacts visuels peuvent être plus visibles.

Conclusion : le DLSS est-il adapté aux jeux compétitifs ?

Le DLSS est une technologie impressionnante, mais son utilisation dans les jeux compétitifs doit être soigneusement pesée. Si vous jouez en 1440p ou 4K à des jeux bien optimisés pour le DLSS, les gains en fluidité peuvent justifier son activation. Cependant, pour les titres où chaque milliseconde et chaque pixel comptent, il est préférable de désactiver la Frame Generation et de privilégier des réglages réduisant la latence.

En somme, le DLSS est une arme à double tranchant pour les jeux compétitifs. Si vous souhaitez améliorer vos performances sans compromettre votre réactivité, testez-le d’abord sur vos jeux préférés avant de l’adopter définitivement. Utiliser l’interface en superposition de Nvidia pour afficher la latence, l’utilisation CPU et GPU, des indicateurs très utiles pour identifier les élèments à la source de ralentissements ou responsable d’une baisse de performance.

N’oubliez pas la fonctionnalité Nvidia Reflex qui permet de réduire la latence, cela peut permettre de réduire les problèmes de latence. Avec la nouvelle série RTX 5000, Nvidia à introduit le Reflex 2.

A lire également : Nvidia Neural Texture Compression (NTC) : tout ce qu’il faut savoir


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