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Analyse évolution : de la série RTX 20 au RTX 50, quelles avancées majeures ?

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Depuis l’arrivée des cartes graphiques RTX 20 en 2018, Nvidia n’a cessé de repousser les limites de ses GPU, à grand renfort de nouvelles technologies et d’innovations.

Avec le lancement de la série RTX 50, il est temps de faire le point sur les évolutions majeures de ces 7 dernières années. Ont-elles vraiment changé la donne, ou assiste-t-on à une série de mises à jour incrémentales ? Suivez le guide !

La série RTX 20 : la révolution du Ray Tracing

Avec la série RTX 20 en 2018, Nvidia a introduit le Ray Tracing en temps réel, une avancée spectaculaire à l’époque. Les cœurs RT et Tensor faisaient leurs débuts, apportant le DLSS (Deep Learning Super Sampling) pour améliorer les performances dans les jeux compatibles.

Voici les technologies introduites par la série RTX 20 de Nvidia :

  • Ray Tracing en temps réel : Introduction des cœurs RT pour des effets visuels réalistes (ombres, reflets, éclairages).
  • DLSS 1.0 (Deep Learning Super Sampling) : Utilisation des cœurs Tensor pour augmenter les performances en améliorant la résolution via l’IA.
  • Architecture Turing : Nouvelle base pour les GPU, intégrant le support du Ray Tracing et des shaders avancés.
  • Variable Rate Shading (VRS) : Optimisation des performances en ajustant le niveau de détail dans les zones moins visibles de l’écran.

Force et faiblesses :

  • Forces : Le Ray Tracing a marqué une révolution visuelle, offrant des reflets et des ombres réalistes.
  • Faiblesses : Les performances brutes n’étaient pas toujours au rendez-vous, et le DLSS 1.0 était loin d’être parfait.

La série RTX 20 a posé les bases des GPU modernes, mais elle a été critiquée pour son prix élevé et un manque de jeux tirant vraiment parti du Ray Tracing à ses débuts.


La série RTX 30 : des performances doublées (ou presque)

Lancée en 2020, la série RTX 30 a mis l’accent sur les performances brutes. Avec l’architecture Ampere, Nvidia a doublé les capacités des cœurs RT et Tensor, rendant le Ray Tracing plus accessible.

Le point sur les technologies majeures lancé avec la série RTX 30 de Nvidia :

  • DLSS 2.0 : Amélioration significative de la qualité d’image et de la stabilité, corrigeant les défauts de la première version.
  • Cœurs RT et Tensor de 2ᵉ génération : Doublement des performances pour le Ray Tracing et les calculs IA.
  • Architecture Ampere : Meilleure efficacité énergétique et gestion des charges parallèles, améliorant les performances globales.
  • Resizable BAR : Permet au processeur d’accéder à l’ensemble de la mémoire du GPU pour réduire les goulots d’étranglement.

Force et faiblesses :

  • Forces : Le DLSS 2.0 a corrigé les défauts de la première version, offrant une qualité d’image impressionnante et une augmentation notable des FPS.
  • Faiblesses : La consommation énergétique des GPU, notamment des modèles haut de gamme comme la RTX 3090, a explosé, rendant nécessaire un système de refroidissement robuste.

La série RTX 30 a été un tournant pour le gaming en 4K, mais elle a également initié une tendance préoccupante : des GPU de plus en plus énergivores.


La série RTX 40 : IA et efficacité énergétique

La série RTX 40, introduite en 2022, a mis en avant DLSS 3, une technologie basée sur l’intelligence artificielle capable de générer des images supplémentaires grâce au Frame Generation. Cette série a aussi vu des gains en efficacité énergétique avec l’architecture Ada Lovelace.

Les technologies majeures lancée avec les RTX 40 :

  • DLSS 3.0 avec Frame Generation : Génération d’images par l’IA pour augmenter les FPS tout en réduisant la charge GPU.
  • Architecture Ada Lovelace : Focalisée sur l’intelligence artificielle et l’optimisation énergétique.
  • Ray Reconstruction : Amélioration des effets Ray Tracing avec moins d’artefacts et une meilleure gestion des reflets et ombres complexes.
  • Encodage AV1 : Intégré pour une compression vidéo plus efficace, idéal pour les créateurs de contenu et le streaming.

Force et faiblesses :

  • Forces : DLSS 3 a permis des améliorations spectaculaires dans des jeux gourmands comme Cyberpunk 2077. Les joueurs ont également bénéficié d’une meilleure gestion de la consommation énergétique.
  • Faiblesses : Les gains en performances brutes étaient moins impressionnants, suscitant des critiques parmi les joueurs compétitifs.

La série RTX 40 a consolidé l’importance des outils IA dans le rendu graphique, mais elle a aussi montré que les performances matérielles brutes n’étaient plus la priorité.


La série RTX 50 : un pas de plus vers l’intelligence artificielle

Avec la série RTX 50, Nvidia introduit DLSS 4 et une architecture optimisée pour les modèles IA de type transformer. Les GPU de cette série sont conçus pour maximiser les performances des technologies d’intelligence artificielle tout en maintenant un équilibre entre puissance brute et consommation énergétique.

Les innovations de la série RTX 50 :

  • DLSS 4 avec les modèles transformer : Amélioration de la précision des images et réduction des défauts visuels grâce à des modèles d’IA avancés.
  • Cœurs RT et Tensor de 3ᵉ génération : Performances encore accrues pour le Ray Tracing et l’apprentissage automatique.
  • Multi-Frame Generation amélioré : Réduction de la latence et meilleure fluidité dans les jeux compétitifs.
  • Mémoire GDDR7 : Plus rapide et plus efficace, avec des capacités allant jusqu’à 32 Go sur les modèles haut de gamme.
  • Efficacité énergétique accrue : Nouveau design thermique et consommation réduite, alignés avec des préoccupations environnementales.

Force et faiblesses :

  • Forces : La rétrocompatibilité du DLSS 4 avec les anciennes cartes RTX est un argument de poids. Les performances en 4K continuent de s’améliorer, et le Ray Tracing atteint des sommets de réalisme.
  • Faiblesses : Malgré ces avancées, les critiques pointent des gains limités en termes de puissance brute, laissant les joueurs compétitifs sur leur faim.

La série RTX 50 illustre clairement l’orientation stratégique de Nvidia : l’IA comme pilier central des évolutions futures.

Nvidia DLSS 4 compatiblité avec cartes graphiques

Evolutions des performances brutes entre de la série RTX 20 aux RTX 50

Ce graphique représente l’évolution moyen en pourcentage des performances brutes des différentes séries en partant des RTX 2000 jusqu’au RTX 5000, en passant par les RTX 3000 et RTX 4000.

Le 100% représente la moyen des performances brutes de la série RTX 20. Même s’il s’agit de données approximatives, elle confirme que pour la majorité des utilisateurs, le changement de carte est pertinent avec un saut de génération. Si vous avez par exemple une RTX 40, il est préférable d’attendre la série RTX 60.

évolution des performances brutes des cartes graphiques Nvidia de la série RTX20 à la série RTX 50

Conclusion : une évolution constante, mais pas sans critiques

De la série RTX 20 à la RTX 50, Nvidia a clairement misé sur l’innovation technologique, transformant les cartes graphiques en outils polyvalents capables de combiner performances brutes et intelligence artificielle. Cependant, cette stratégie n’a pas toujours répondu aux attentes des joueurs compétitifs, pour qui la réactivité et les performances brutes restent essentielles.

Aujourd’hui encore, il ne faut pas oublier que les cartes les plus populaires sont la RTX 3060 (5,88 %) et la RTX 4060 (4,72 %) selon les tendances matériels de Steam fin 2024 / début 2025


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