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Pourquoi certains joueurs préfèrent jouer sans DLSS ?

Pourquoi certains joueurs préfèrent jouer sans DLSS

Le DLSS (Deep Learning Super Sampling), la technologie phare de Nvidia, divise les joueurs. D’un côté, elle promet des performances améliorées grâce à l’intelligence artificielle, mais de l’autre, elle suscite critiques et débats.

Avec l’arrivée de la série RTX 50 et du DLSS 4, le débat est lancé sur la toile. Pour certains, c’est une avancée majeure avec l’utilisation des nouveaux modèles Transformer et du Multi Frame Generation. Pour d’autres, il faut désactiver le DLSS. Il s’agit surtout d’un débat de communauté entre des joueurs de jeux compétitifs et les titres plus narratifs.

Pourquoi certains joueurs désactivent-ils le DLSS alors qu’il semble être un atout indéniable pour les GPU RTX ? Examinons les raisons derrière cette méfiance.


Une question de précision pour les compétitifs

Dans les jeux compétitifs comme Counter-Strike 2 ou Valorant, chaque milliseconde compte. Avec le DLSS, la génération d’images par IA (comme avec le Multi-Frame Generation) peut introduire une légère latence.

Pourquoi cela pose-t-il problème ? Parce que cette technologie ne prend en compte les entrées des joueurs qu’une fois toutes les deux ou quatre images, ce qui peut rendre la réactivité moins « nerveuse » qu’avec un rendu natif. Pour les adeptes de précision, ce compromis est inacceptable.

De plus, même si le DLSS augmente les FPS, la fluidité ressentie peut ne pas être aussi naturelle qu’avec un rendu classique. Les joueurs compétitifs désactivent souvent le DLSS pour maximiser la clarté visuelle et minimiser la latence, des aspects cruciaux dans ce type de jeu.


Des artefacts visuels qui perturbent l’immersion

Le DLSS, bien qu’efficace pour améliorer les performances, peut générer des artefacts visuels comme des traînées fantomatiques ou des scintillements dans les images en mouvement rapide. Ces défauts, bien que rares dans les derniers modes « Qualité », restent visibles pour les joueurs les plus attentifs.

Dans des jeux narratifs ou à monde ouvert comme Cyberpunk 2077, Resident Evil 4 ou Horizon Forbidden West, ces artefacts passent souvent inaperçus. Mais pour ceux qui recherchent une image cristalline ou une immersion parfaite, ces imperfections justifient de jouer sans DLSS. Toutefois, Nvidia ne cesse d’améliorer cette technologie, que ce soit par des mises à jours logicielle ou matérielles, comme avec la série RTX 50.

Nvidia DLSS4 avec Ray Tracing sur Cyberpunk 2077

Si l’on compare le DLSS 4 avec le DLSS 3, les améliorations sont bien là sur le plan logiciel et matériel. Toutefois, il faudra attendre les tests pour constater visuellement les améliorations.


Une perception biaisée de l’optimisation

Certains joueurs considèrent le DLSS comme une « béquille » destinée à compenser des jeux mal optimisés ou des GPU insuffisamment puissants. Pourquoi ? Parce qu’activer le DLSS permet de rendre jouables des jeux gourmands sans que les développeurs ne soient obligés d’optimiser davantage leurs titres.

Cette idée est particulièrement répandue parmi les communautés en ligne, où des critiques estiment que Nvidia « force » ses utilisateurs à utiliser l’intelligence artificielle au lieu d’améliorer les capacités matérielles brutes de ses cartes.

Il est vrai que d’une génération à l’autres, l’augmentation des performances brutes restent limités (de l’ordre de 20 à 30%). Mais c’est un constat général que ce soit pour les GPU ou les CPU.

La Loi de Moore en ralentissement : La densité des transistors ne double plus aussi rapidement qu’auparavant, en raison des défis liés à la miniaturisation. Les nœuds de fabrication atteignent des tailles très réduites, rendant les améliorations progressives plus complexes et coûteuses.

Les limites thermiques et électriques des systèmes, comme les PC grand public, contraignent les fabricants à des choix d’optimisation. Les fabricants comme NVIDIA, AMD ou Intel cherchent à améliorer la performance par watt pour rendre leurs produits plus efficaces énergétiquement, au lieu de pousser uniquement les performances brutes. Il y a également une dimension économique à prendre en compte, le prix des composants, le coût de développement et également le positionnement marketing.


À qui le DLSS profite-t-il réellement ?

Les joueurs qui privilégient les expériences immersives et visuelles spectaculaires tirent un immense profit du DLSS. Dans les jeux lents ou narratifs, où la réactivité n’est pas primordiale, activer le DLSS permet de profiter de graphismes à couper le souffle, même sur des GPU plus anciens.

À l’inverse, les amateurs de compétitions intenses et les puristes de la qualité visuelle désactivent le DLSS pour maximiser la précision et éviter les compromis.


En résumé : jouer sans DLSS, un choix personnel

Pourquoi certains joueurs préfèrent-ils jouer sans DLSS ? Pour la clarté visuelle, la précision dans les jeux compétitifs et une réticence face aux compromis de l’intelligence artificielle.

Cependant, pour des expériences immersives et des performances accrues dans les jeux narratifs, cette technologie reste un allié précieux. Finalement, tout dépend de vos priorités : réactivité ou immersion.


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